« Je ne suis ni à Dieu ni au diable » : mais à qui donc est Madame de Sévigné ? À sa fille adorée comme une idole qu’elle sert avec un langage d’amoureuse passionnée.
Mais sommes-nous maîtres de nos passions ? Et sommes-nous maîtres de nos vies ? La sagesse et la paix ne sont-elles pas dans l’abandon à la divine Providence sans céder au fatalisme ? En chacun d’entre nous, volonté humaine et grâce divine opèrent en de mystérieux rapports. Et à l’heure de notre mort ?
Accompagnée au violoncelle par Pierre Denizet, Catherine Salviat, Sociétaire Honoraire de la Comédie Française, évoque un aspect très méconnu de Madame de Sévigné, gazette incomparable : sans se prendre au sérieux, tout en se posant devant nous des questions très sérieuses, avec une vivacité d’esprit et de plume aiguisée par sa grande culture littéraire et philosophique, qui donne sens aux événements même les plus minimes.
Tarif 15 €