Dimanche de la Miséricorde

12 avril 2020

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l’Eglise - instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine - a été célébrée le Dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques.

Paroles de Jésus à soeur Faustine

« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. » (Petit Journal, § 699).

Le Sacrement de la Confession

« Ma fille, quand tu t’approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l’Eau qui sont sortis de mon Coeur se déversent sur ton âme et l’ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi tout entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui t’attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui agis dans l’âme. Ici, la misère de l’âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu’à cette source de Miséricorde elles ne puisent qu’avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance est grande, il n’y a pas de borne à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux seront toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d’eux pour aller vers les âmes humbles. » (§ 1602)

« Dis aux âmes qu’elles doivent chercher la consolation au tribunal de la Miséricorde. Là, les plus grands miracles se renouvellent sans cesse... Il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était comme un cadavre en décomposition et même si, humainement parlant, il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu, il n’en est pas ainsi pour Dieu : le miracle de la Divine Miséricorde rendra la vie à cette âme dans toute sa plénitude. Oh ! malheureux qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la Divine Miséricorde, en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard ! » (§ 1448)

La Sainte Communion

« Je désire m’unir aux âmes humaines, mon délice est de m’unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un coeur humain dans la sainte communion, j’ai les mains pleine de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes. Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s’occupent d’autre chose. Oh, comme cela m’attriste que les âmes ne comprennent pas mon amour ! » (§ 1385)

« Combien il m’est douloureux que les âmes s’unissent si peu à moi dans la sainte communion ! J’attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Coeur est rempli d’amour et de miséricorde. »

« Ecris pour les âmes religieuses que mon délice est de venir dans leur coeur par la Sainte Communion. » (§ 1683)

« Regarde, j’ai quitté mon trône céleste pour m’unir à toi. Ce que tu vois, c’est à peine un pan du voile qui s’est soulevé et déjà ton âme défaille d’amour. Mais lorsque tu me verras dans toute ma gloire, quel saisissement pour ton coeur ! Laisse-moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte communion. Chaque communion te rendra davantage capable de t’unir à Dieu pour toute l’éternité. » (§ 1810)

Neuvaine à la Divine Miséricorde

C’est Jésus lui-même qui ordonna à Sr Faustine d’écrire cette Neuvaine et de la réciter avant la Fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. On la commence le Vendredi Saint (§ 1208).

Jésus disait à Sr Faustine :

« Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. [...] Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. » (Petit Journal, § 1209)

« J’exige de toi des actes de miséricorde qui doivent découler de ton amour pour moi. [...] Je te donne trois moyens pour exercer la miséricorde envers le prochain : 1°) l’action, 2°) la parole, 3°) la prière ; ces trois degrés renferment la plénitude de la miséricorde [...] » (Petit Journal, § 742).

Bien que cette Neuvaine obtienne des grâces particulières durant cette période, elle peut être priée à tout moment de l’année.

Jésus disait à Sr Faustine :

« Chaque jour, tu amèneras à mon Cœur un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l’océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes. » (Petit Journal, § 1209)

Pour faire la Neuvaine suivre ce texte : Neuvaine de la Divine Miséricorde